Du point de vue médico - hygiénique, il est démontré que la médecine indienne attache une grande importance à l'hygiène de la femme enceinte et reconnaît les phénomènes héréditaires.
C'est en Inde également qu'on a rapproché la peste de la présence des rats et le paludisme de celle des moustiques. Les maladies sont attribuées surtout à des causes physiques et morales. Les médecins attachent beaucoup d'importance à l'étude des symptômes.
Par exemple, la fièvre est décrite; un malade présentant en même temps de la fièvre, de la toux et de l'hémotypsie (crachats de sang) est condamné. L'usage de goûter les urines permettait de déceler le diabète. Les traitements externes employés étaient les saignées, les ventouses, les lavements à l'eau et à l'huile et l'application de pommades, purgatifs, vomitifs.
Du point de vue chirurgical, l'Inde atteint un développement extraordinaire: la cataracte, l'amygdalectomie, le traitement des luxations, la réduction des fractures et spécialement les greffes ont été pratiquées d'une manière parfaite. La rhinoplastie était réalisée par les chirurgiens pour remédier à un grave défaut du nez. Il faut savoir que pour la femme indienne, le châtiment de l'adultère consistait à lui couper l'appendice nasal et que la rhinoplastie réparait cette mutilation.
Enfin, le soin aux malade en Inde atteint, à une certaine époque, un développement surprenant. Nous en trouvons la preuve dans les Veda, livres sacrés de l'Inde. Ils traitent notamment du médecin. On y lit à ce sujet: "Il devait être propre, bien rasé, ses ongles devaient être courts. Il devait porter des habits blancs et avoir toujours une attitude amicale."